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Les dates sont indiquées avec la précision la plus fine possible compte tenu des informations disponibles dans les sources documentaires sur le format (année, semestre, saison, mois, décade, jour, matin/midi/soir ou heure) et la périodicité :
à partir de … : seule la date de début est connue
de … à … : période continue
entre … et … : période discontinue ou imprécise
vers … : date approximative
… ? : date incertaine
… ou … : incertitude entre 2 dates
… et … : répétition de l’évènement
Pour le Moyen Age, le style d’origine des sources a été harmonisé selon le nouveau style, signalé par la mention (n.st. ).
Les sources étudiées rendent compte de trois styles principaux utilisés dans la région d’étude : le style de l’Annonciation qui marque le début de l’année au 25 mars, le style de la Nativité qui fait changer d’année au 25 décembre et le style du 1er janvier.
A Tarascon, le style de la Nativité est en usage jusqu’en 1463 où s’effectue le passage au style de l’Annonciation : la délibération du 17 février 1463 est notée Anno a Nativitis et celle du 19 février 1463 porte la mention Anno incarnationis Domini. A Arles, le style de l’Annonciation est de coutume ; à Avignon, c’est celui de la Nativité.
Le règlement définitif de la date du début de l’année au 1er janvier apparaît en France suite à l’arrêté de Charles IX de 1563 et le passage au style du 1er janvier s’opère en Provence à partir du 1er janvier 1564. L’autre grand changement du siècle sera l’adoption en 1582 du calendrier grégorien, encore employé de nos jours.
Exemple : la délibération communale d’Arles du 12 janvier 1469 (style de l’Annonciation) est ainsi transcrite au 12 janvier 1470 (nouveau style).
Les évènements ont été classés en plusieurs catégories en fonction de la nature de l’évènement :
Par ailleurs, deux catégories ont été ajoutées afin de caractériser les crues anciennes pour lesquelles les informations sont insuffisantes en regard du classement précédent. Cela concerne des crues avec mention de débordement mais sans indication de gravité ( Cd ) et des crues sans aucune précision ( Ci ).
Origine de l’évènement | Code | Libellé | Description |
---|---|---|---|
Evènement fluvial hors glaces | C4 | Crue et inondation extrême | Inondation extraordinaire avec dégâts exceptionnels et extension de crue |
C3 | Crue et inondation de gravité intermédiaire | Inondation notable avec dégâts avérés et/ou extension de crue | |
C2 | Crue avec débordement sans gravité et/ou localisé | Débordement limité (ségonnaux, prés/chemins inondés, eaux sur les quais, dégâts mineurs sur digues) | |
C1 | Hautes eaux | Rhône "plein bord", "Gros Rhône" sans débordement. Le Rhône reste dans son lit mineur | |
Cd | Crue avec indice de débordement | Débordement avéré mais sans précision relative à son étendue ou sa gravité (incertitude partielle) | |
Ci | Crue de gravité indéterminée | Crue sans aucune précision : pas d’indice de débordement, ni de gravité (incertitude totale) | |
C0 | Basses eaux | Basses eaux ou étiage | |
Evènement fluvial de type gel/glace | GA | Glaces arrêtées (Gel) | Gel du Rhône (dès qu’il y a mention de gel) |
GF | Glaces flottantes | Charriage de glaces (sans gel) | |
GI | Glaces indéterminées | Présence de glace sur le Rhône sans précision | |
Pluie exclusivement | IP | Inondation pluviale | Accumulation d’eau ruisselée, capacité insuffisante d’infiltration des sols lors de pluies anormales (inondation pluviale, débordement des marais) |
Mer | SM | Submersion marine | Inondation de la zone côtière par les eaux de la mer |
Indéterminé | EI | Evènement indéterminé | Cause de l’évènement inconnue (inondation pluviale, fluviale, …) |
La localisation indique la ou les communes affectée(s) par l’évènement selon les indications données par les sources documentaires. La localisation étendue "Bas Rhône" est attribuée dans le cas d’évènements dont l’extension géographique est importante (inondation de type C4 notamment), ainsi que pour les évènements dont la situation géographique n’est pas précisée.
Pour les évènements étendus, des précisions par localité peuvent être mentionnées lorsque les sources le permettent.
Les dommages relatifs aux évènements sont classés par type de dommage et par localisation ou ouvrage concerné.
Catégorie de dommage | Libellé | Description |
---|---|---|
Vivant | Animal | Pertes de bétail, gibier, ... |
Humain | Pertes humaines | |
Agriculture | Culture | Semences, récoltes, fourrages, ... |
Pêche | Matériel et zones de pêche | |
Salin | Zone de production de sel, récolte de sel | |
Architecture | Bâtiment agricole | Ferme, mas, grange, maison de campagne, ... |
Bâtiment urbain | Construction située dans l’enceinte d’une ville ou d’un village | |
Bâtiment | Bâtiment indéterminé ou général | |
Canal | Voie d’eau artificielle, roubine, écluse,... | |
Digue | Digue, chaussée, levée, épi, palière, billot (1) | |
Moulin | Moulin hydraulique sur berge ou sur bateau | |
Muraille | Remparts et portes de ville | |
Pont | Pont, pont de bateaux, bac, traille, ... | |
Port | Installation portuaire (port, quai, bateaux, ...) | |
Autre | Autre | Autres types de dégâts (infrastructures, marchandises, ...) |
(1) Digues et chaussées sont synonymes et désignent toutes sortes d’ouvrages de protection de rives (sens générique)
Levée : digue généralement en terre
Epi : construction rattachée à une rive mais pénétrant transversalement dans le lit mineur pour orienter le courant vers le centre du même lit et provoquer le creusement ou enfoncement de ce lit.
Billot : épi de construction légère ayant pour but principal de protéger les terres cultivées riveraines du fleuve.
Les mesures de hauteur d’eau sont classées en 3 catégories :
Les sources documentaires regroupent la documentation descriptive des évènements hydro-climatiques (bibliographie, archives, presse, cartes et plans, photos, ...) utilisée pour l’élaboration de cette base de données.
Les sources originales ne sont pas accessibles directement mais à travers les transcriptions de documents réalisées par les historiens.
La transcription des sources documentaires a été réalisée par les historiens Georges Pichard et Emeline Roucaute dans l’objectif de rendre intelligibles les documents dont la langue et/ou la calligraphie ne se prêtent pas à une lecture facile. La transcription permet également la diffusion du contenu des sources documentaires qui n’ont pu être reproduites sous leur forme originale.
Les transcriptions sont organisées par année, un fichier regroupant ainsi toutes les données documentaires relatives aux évènements d’une année donnée.